faudrait oublier le vent
oublier qu’en attendant
on essuie bien des tempêtes
tout au bout des océans
mais dis-moi regarde-moi explique-moi j’existe
ll faudrait oublier les gens
oublier qu’en grandissant
on voit derrière nos fenêtres
des flocons de pluie c’est du sang
faudrait oublier souvent
les mots qu’on entend tout le temps
imprimés au fond des êtres
comme une tache sur du bois blanc
mais dis-moi regarde-moi explique-moi j’existe
il faudrait oublier l’écran
de nos vies en mouvement
quand le film est à la vague
à la vague et moi dedans
faudrait oublier le temps
oublier qu’on a 100 ans
et qu’en ouvrant nos fenêtres
on respire le temps peut-être
mais dis-moi regarde-moi explique-toi tu existes
mais dis-moi regarde-moi explique-toi tu existes
faudrait oublier le temps faudrait oublier le temps
faudrait oublier le temps faudrait oublier le temps
mais dis moi regarde moi explique-toi tu existes
mais dis moi regarde moi explique-moi tu existes
Paroles et musique Isabelle Mayereau