le monde peut mourir sur d’étranges parcours
ou s’étouffer de rire sur quelques mots d’amour
accrocher à son corps de lourds filets de sang
le temps passe inexorablement
et encore les radios …
le monde peut vomir d’une étrange manière
cracher des bouts d’acier ou des morceaux de fer
accrocher à sa voix des microphones géants
le temps passe inexorablement
et toujours les radios …
et toi tu peux venir d’une étrange faiblesse
me raconter ta vie ou même tes délires
accrocher à mes heures de délicieux moments
le temps passe inexorablement
le monde peut gueuler d’étranges mélopées ou d’étranges prières
vomir des fleurs séchées aux couleurs passagères
accrocher à ses basques de longs cils d’argent
le temps passe inexorablement
et les mêmes radios …
Paroles et musique Isabelle Mayereau