des gestes secs automatisés
des jeans collants comme un sucre épais
des mots qui glissent aromatisés
aux odeurs fauves des bureaux fermés
des heures qui passent à palper le papier
mise en sourdine d’un gros flot d’idées
passage à vide d’un regard bleuté
sur la mémoire d’un ruban carboné
des mains qui traînent sur d’étranges claviers
la cigarette qui ravale sa fumée
le temps qui file filament parfumé
faisceau fantôme d’un univers doré
le secrétariat ?
3° porte à gauche au fond du couloir
Paroles et musique Isabelle Mayereau