te souviens-tu du temps
où je voyais des pendus
toujours couverts de sang
au bout de mon avenue
te souviens-tu du temps
au bout de l’Italie
où j’avais mal aux dents
et le reste en débris
te souviens-tu des soirs
où l’on passait le temps
à dire des histoires
sous des projos béants
te souviens-tu des jours
où l’on parlait tout bas
d’immensité d’amour
à ne s ‘en remettre pas
te souviens-tu de l’heure
où sur la couverture
mais c’était en juillet
de cela je suis sûre
Paroles et musique Isabelle Mayereau